Défi - Accompagner chaque jeune et l’aider à trouver sa place dans le monde
L’élève est-il suffisamment accompagné pour s’orienter en fonction de sa personnalité propre, ses compétences socio-émotionnelles et ses aspirations ?
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F CC
13/03/2022 - 10h36
En mettant le jeune dans des projets où il est en responsabilité avec ses pairs, où il doit être acteur avec ses pairs - sinon rien ne se passe -, il peut faire ainsi l'expérience de ce qu'il peut apporter à un groupe et de cette manière mieux se connaître. Pas être seulement dans le rêve ( j'aimerais être médecin, avocat, ...) mais apprécier tout le 'concret 'du projet: prendre des initiatives, s'organiser, se lever pour faire ce qu'on a prévu de faire, etc.
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Sylvie 62
13/03/2022 - 08h06
Dans beaucoup d’Ets les notes sont d’abord regardées avant la personnalité de l’élève
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Valerie 06160
08/03/2022 - 11h22
Nous ne devons pas tout attendre de l'école.
Aider le jeune à mieux connaître sa personnalité, ses aspirations, me parait relever de la sphère familiale. Certes, les situations, les interactions vécues à l'école vont aider à découvrir les compétences des enfants. C'est pourquoi les situations pédagogiques proposées doivent être variées pour permettre à chaque tempérament de se révéler. Mais l'analyse des réactions vécues en classe, le fait d'aider le jeune à découvrir ce qu'il aime, à prendre conscience de ses compétences propres, relève à mon sens de la famille.
N'est-ce pas plutôt les parents qu'il faudrait former à l'accompagnement à l'orientation ?Aucun commentaire
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ICF 53
07/03/2022 - 14h52
Un jeune a besoin de faire le point sur son parcours, ses intérêts, ses goûts, ses choix, ses envies, ses doutes avant de se projeter. Il a besoin d'être écouté, entendu, voire même de s'entendre parler lui même et de mettre des mots sur son histoire pour ne pas réfléchir seul sur ce sujet.
Il n'y a pas vraiment d'espace ni de temps prévu pour cela à l'école. Et l'école est elle le bon endroit pour le faire ?
Je reste persuadée que l'école ne peut pas tout, que le regard d'un enseignant et/ ou d'un parent n'est peut être pas le seul nécessaire pour aider le jeune.A l'école, les temps de formation humaine ou de développement personnel pourraient peut être être "mieux utilisés" pour travailler sur l'orientation en très petits groupes (2/3 élèves maxi). Des temps d'entretien individuel pourraient être proposés aux élèves demandeurs.
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PHILIPPE DURET
28/02/2022 - 08h10
Que veux tu faire quand tu seras grand(e) ?
Attention, il faut bien choisir ton orientation (langues, matière etc...) dès maintenant en fonction de ce que tu veux faire ?
Nous entendons cela dès leur entrée en 6ème. Qui d'entre-nous savait ce qu'il ferait de sa vie à 10 ans ? Soyons sérieux ! Il faut rester pragmatique et dichotomique: des élèves sont destinés à des activités intellectuelles et d'autres manuelles. Cela se détecte assez rapidement chez les élèves. Le noeud du problème est la valorisation de toutes les filières. En France les activités dites manuelles/techniques sont sous-estimées et dénigrées. Je ne parle même pas de l'absentéisme chronique de l'éducation nationale dans ces filières techniques où les élèves sont laissés à l'abandon éducatif durant des années. Le point positif est que le passage entre filières est de plus en plus possible/facilité ce qui permet un droit à une petite erreur d'orientation... mais pas deux. Quand au rôle des structures d'orientation, j'émets des doutes sur leur réelle efficacité. Le rôle des parents est le seul efficace pour accompagner l'enfant et détecter ses capacités, ses intérêts. -
Nelly Colmar
25/02/2022 - 10h05
Les élèves ont de plus en plus de solutions, d'entretiens, de site internet pour les aider à s'orienter.
Mais la pression encore exercée par les parents pour une orientation générale plutôt que professionnelle, comment la gérer.
Développer plus de BDIO pour aider les parents perdus mais pas uniquement les parents d'élèves de 4ème/3ème. Un enfant qui sait où aller, qui a un objectif encourageant et encouragé par sa famille sait pourquoi il étudie et travaille mieuxAucun commentaire
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Julie REVEILLE
09/02/2022 - 13h10
Les métiers de demain n'existent pas encore... Difficile d'accompagner les enfants dans ce cadre. Il faudrait les aider à mieux se connaître, à comprendre leurs valeurs, ce qu'ils ont envie de donner, ce qu'ils aiment faire ... et les aider à déterminer un domaine, pour ensuite leur permettre d'enquêter, rencontrer des professionnels ...
L'important à mon sens est qu'il soit curieux, qu'ils comprennent qu'il faut être adaptable les compétences évoluent rapidement et les métiers aussi.. que les carrières ne sont plus en silo on peut faire plusieurs métiers ... ils doivent à mon sens se connaître, comprendre le fonctionnement / les codes du marché et des entreprises, ne pas se fermer de portes, avoir une ambition ...Aucun commentaire
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stephaneperrinfayolle
08/02/2022 - 20h17
Comme évoqué par smaune, il me semble important d'accompagner au mieux les jeunes à se poser la question de leur contribution au monde : en fonction de mes capacités, envies, aspiration, que puis-je faire pour contribuer, aider ? Et quel(s) métier(s) est en ligne avec cela.
Leur amener aussi un état d'esprit ouvert au changement : le 1er métier choisi ne sera peut être plus celui pratiqué à 30 ans, ni celui à 40...
Le rôle des parents est aussi important pour laisser l'opportunité aux jeunes de choisir un métier qui semble leur plaire, et pas un métier qui rapporte, ou qui amène un semblant de sécurité...
Les paradigmes sont certainement à changer pour aider chaque jeune à trouver un métier aligné avec ce pour quoi il souhaite contribuer.Aucun commentaire
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smaune
07/02/2022 - 10h32
L'École n'a pas pour mission de trouver un travail à chacun mais de délivrer la base des connaissances permettant à un jeune de s'orienter lui-même en fonction de ses objectifs de vie. Les parents ont un rôle majeur, ils doivent accompagner leurs enfants aux salons étudiants ou professionnels, visiter avec eux des usines et fermes ou entreprises ouvertes à la visite (et ne pas aller uniquement à Disneyland), des musées, les ouvrir à l'énorme diversité des métiers. Le "cas par cas" est pour les parents, pas pour l'École. Nous lui demandons trop.
Dans la question posée, le terme "compétences socio-émotionnelles" me parait révélateur de la déshérence intellectuelle dans laquelle se trouve une partie du monde socio-éducatif. Cela ne veut rien dire et masque ce glissement insensé vers l'individualisme forcené. À force de dire à un jeune qu'il est unique et que le monde entier doit tenir compte de sa personnalité et de ses émotions, le système va créer de véritables sociopathes.-
Vero
13/03/2022 - 17h38
Oui pour la première partie à savoir les parents ont un vrai rôle à jouer. Mais on peut aussi s'appuyer sur la vision et l'opinion que les enseignants ont de nos enfants et de leurs compétences. Un partage d'idée entre parents et enseignants ne peut être que bénéfique pour aider l'élève à s'orienter.
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StephanieG
02/02/2022 - 09h41
Il est difficile pour un jeune de s’orienter en fonction de sa personnalité propre, car bien souvent il ne se connait pas lui même, il n'a pas réellement conscience de ses forces et/ou ses faiblesses et n'arrive pas à se projeter. Un accompagnement personnalisé suffisamment tôt pourrait certainement l'aider a s'orienter sereinement.
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Valerie 06160
08/03/2022 - 11h26
Et le choix des enseignements de spécialité à faire en seconde a encore avancé le temps des choix d'orientation !