Défi - Adapter les pratiques pédagogiques à chaque jeune
Les pratiques pédagogiques de l’école sont-elles adaptées aux besoins et habitudes des enfants d’aujourd’hui ?
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Marianne
13/03/2022 - 22h52
Oui, les outils et découvertes d'aujourd'hui ouvrent des horizons sur de nouveaux moyens d'enseigner et d'apprendre. Il faut bien sûr les mettre à profit.
Oui, nos enfants ont accès à des savoirs innombrables en dehors de l'école et c'est plus que jamais un défi de susciter leur intérêt.
Oui, il faut respecter les particularités et le rythme d'apprentissage de chacun.
Mais attention au papillonage sur les méthodes. Les enfants ne sont pas des terrains d'expérimentation.
Les enfants ont toujours, et tous, besoin de de méthodes structurantes et rassurantes, de temps pour les acquérir, de régularité, d'entrainement, de répétition. C'est indispensable pour leur sérénité, pour construire leur confiance dans leur propre capacité à progresser, mais aussi pour acquérir les outils (notamment la langue française) et la capacité de concentration dont ils auront besoin ensuite pour exprimer leur propre pensée et développer leur esprit critique.
Ils ont besoin d'adultes rassurants, qui n'aient pas peur de leur demander des efforts, sachant la fierté qu'ils pourront en tirer, confiants dans leur capacité à progresser et à s'adapter à des contraintes et à un groupe (à la vie en somme...).
Oui, nous voulons la réussite de chacun. Mais prenons garde en voulant adapter l'école à chaque jeune, de finir par les faire douter de leur propre capacité à s'adapter à l'école et à la classe (ce qui reste une nécessité sauf à avoir un enseignant par élève).Aucun commentaire
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dori35
13/03/2022 - 15h01
Pour adapter l’école à chaque jeune il faudrait pouvoir proposer des parcours individualisées selon les capacités de chaque élève dans les différents domaines. Le rythme moyen proposé ne convient statistiquement à personne car les écart entre les élèves sont important. Tous ne sont pas prêt au même âge à aborder les différents sujets, à rester assis aussi longtemps dans une salle de classe. Sauter des classes ne convient pas à tous les les bons élèves et redoubler est toujours mal vécu. Une adaptation des parcours permettrai à chacun de vivre l'école à son rythme.
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Virginie Texier
13/03/2022 - 11h30
Pas vraiment ! Les enfants d'aujourd'hui ont accès à la connaissance de façon bien plus vaste que nous. Du coup le cours magistral avec le prof qui parle et les élèves qui écoutent, n'a plus vraiment sa place aujourd'hui. L'être humain a besoin d'expérimenter par lui-même pour intégrer les apprentissages, il faut donc lui donner de plus en plus d'espaces pédagogiques différents pour qu'il évolue. Maria Montessori avait tout compris mais il a fallu du temps pour que le système s'en rende compte... Et encore ce n'est pas partout bien accepté. Il faut plus travailler avec les intelligences multiples et concevoir des pratiques autour de ça. C'est à nous de s'adapter à eux car eux avanceront et ne s'adapteront qu'à condition qu'il y ait du sens dans ces pratiques.
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Lydia Prouveur
13/03/2022 - 09h44
L'école, ses méthodes et ses contenus d'apprentissage n'est pas adapté aux jeunes d'aujourd'hui. Les jeunes changent et évoluent. Les contenus et méthodes sont les mêmes qu'hier. L'éducation nationale a besoin de se renouveler avec les outils plus adapté au monde actuel. Les enseignants ont besoin de plus de formation. Proposer des contenus plus adapté au besoin des jeunes selon leurs aptitudes. Les jeunes particulier (HPI, TDA, TDAH ou encore DYS) sont mal détectés. Mais surtout leurs apprentissages pas adapté.
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LaetitiaGutierrez
12/03/2022 - 16h07
Il est impératif de changer les méthodes pédagogiques d'aujourd'hui. Les scientifiques ont découverts que nous possédons tous plusieurs intelligences : 1-intrapersonnelle, 1-linguistique, 1-logico-mathématique, 1-visuelle et spatiale, 1-kinesthésique, 1-musicale, 1-naturaliste, 1-existentielle et 1-interpersonnelle. En fonction des individus, certaines intelligences sont plus prédominantes que d'autres.
Par conséquent, au regard des méthodes pédagogiques employées aujourd'hui dans des classes de 30 élèves en moyenne, il est normal qu'une majorité d'entre eux ne s'y retrouvent pas. Etant donné que ces pédagogies sont déployées que pour une minorité de ces intelligences. Cela provoque une frustration des enseignants et le découragement voire la déscolarisation de certains élèves.
On dit de certains élèves qu'ils sont "dys-quelque chose" mais ce n'est pas l'enfant le problème, c'est la méthode pédagogique qui ne lui convient pas!
Peut-être devrions-nous nous inspirer des méthodes des pays nordique ou du Japon, qui ont , eux, déjà intégré ces intelligences dans leurs méthodes pédagogiques!Aucun commentaire
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Morgane ARMAND
11/03/2022 - 11h57
Mon fils est neuroatypique (TDAH, TOP et 3 DYS), a un PPS pour l'outil informatique et une AVS mutualisée validés MDPH. Le quotidien de notre relation avec l'école me déçoit car mon fils et moi gênons en demandant l'application de ses droits, càd son PPS.
Il est difficile de mobiliser l'enseignant et la direction et je ne récolte souvent que des excuses ou des accusations : mon fils ne fait pas assez d'effort, il dérange beaucoup, il n'est pas seul dans la classe, il demande du travail supplémentaire (que l'enseignant rechigne à fournir), il est mal élevé ...
Du point de vue de l'enseignant et même d'un point de vue objectif, c'est vrai que les classes comprennent 30 élèves et que c'est beaucoup, et qu'un TDAH en vaut 5 élèves neurotypiques. C'est vrai aussi que mon fils a des difficultés certaines, inhérentes à ces différents troubles, dans les rapports sociaux. Mais, de mon point de vue aussi, l'école (EN), l'enseignant de l'école de mon fils et sa direction ne font pas leur part avec suffisamment d'honnêteté intellectuelle. Collaborer avec les parents au lieu de nous traiter en ennemis ou en gêneurs. Respectez vraiment le handicap. Arrêtez de faire semblant. Faite l'effort de vous former pour comprendre vraiment.
L'APEL pourrait avoir une section Inclusion pour que les parents soitent ensembles dans leur relation avec l'école et dépassent la problématique individuelle en capitalisant les expériences d'autres parents d'enfants neuro-atypiques qui vivent les mêmes pb. -
Laure Garcia
10/03/2022 - 13h49
Aujourd'hui notre monde bouge et beaucoup de pratique en entreprise mise sur l'apprentissage par l'intelligence collective. Les hards skills (compétences techniques) ne sont plus les seules compétences recherchées, les softs skills (compétences comportementales) comme l'esprit critique, la curiosité, la gestion des émotions, l'aisance relationnelle sont nécessaires pour gagner en agilité et en flexibilité. Ces modes d'apprentissages ludiques mis en place par des adultes pour des adultes seraient à mon sens des pistes de réflexion quant à la création et mise en place des contenus pédagogiques afin que chaque enfant dans sa singularité est la possibilité de développer ses compétences et des apprentissages en devenant acteur de sa scolarité. Le métier et la posture d'enseignent doit évoluer vers une posture de ressources où l'on passe d'une pratique basé sur "le command ans control" à une pratique de "test and learn" (en mode laboratoire). Cela demande un changement d'état d'esprit tourné vers la bienveillance, l'inclusion, l'empathie , la reconnaissance.
La formation en continue des enseignants pour intégrer ses nouvelles postures me semblent essentielles.Aucun commentaire
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STEPHANIE SERAPIGLIA
10/03/2022 - 09h53
L'enseignement est très axé sur des acquis à acquérir. Je suppose que les enseignants ont des "targets" à atteindre. Les enfants ont donc une quantité de "par coeur" à apprendre qui est impressionant. A côté de ça, ils ne savent pas comment penser logiquement, à prendre du recul sur ce qu'ils font. Et ne savent pas écrire une phrase cohérente et bien orthographiée. Il faut repenser les programmes pour que par exemple, on aprenne ce qu'est un atome tout en écrivant (stop au texte à trous passif). Quand on fait un problème de maths, on écrit son raisonnement. etc. Je l'ai fait à la maison avec mes enfants, c'est tout à fait possible (mais il m'a fallu un investissement temps colossal)
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mathGa
07/03/2022 - 21h59
les enfants se retrouvent désormais plongés au milieu d'un environnement qui foisonne d'informations diverses, partant dans tous les sens, qu'il doit apprendre à appréhender, sélectionner, analyser, synthétiser, trier, en ayant un esprit critique pour ne retenir que les indispensables pour sa vie d'adulte future. Les enfants ne sont pas forcément préparés à tout ceci et peuvent être perdus au milieu de toute cette diversité environnementale, si les techniques d'apprentissage ne s'adaptent pas à cette nouvelle donne.
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le tdah est souvent difficile a gere par les enseignants car ils ne sont par forme ou n ont pas eu d'approche de se trouble que peut etre tdah avec ou sans hyperactivite,car souvent il est plus facile de les punir(ceux qui ne sert a rien) ou de dire aux parents qu ils sont agacant ,penible et ne comprenne rien!alors qu ils ont un parcours de professionnel qui les aident pour etre aux mieux d eux meme,alors ils serais bon d organiser des journees de formations aux enseignants a se trouble
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ROSSMFA.A
11/03/2022 - 18h03
Les modes d'éducation actuels ne laissent pas de place à la différence.
L'adaptabilité et la volonté d'adaptation de la part de certains enseignants ne vient peut-être pas d'un manque de volonté mais d'une carence évidente de moyens humains,matériels et pédagogiques pour une prise en charge optimale de la différence.
De plus j'ajouterai que dans le système éducatif d'aujourd'hui on marque ces différences et on accentue le sentiments de rejet ressentis par les enfants.