smaune

07/02/2022 - 11h10

Cette question me met mal à l'aise ; je suis plutôt adepte des notes mais je comprends que pour les élèves en difficulté, ce doit être terrible et parfois humiliant, ça me bouleverse. En même temps, s'il y a de la progression, cela peut permettre à un enfant de se sentier tirer vers le haut mais l'on doit se soucier de tous les enfants. Je fais une proposition qui, je m'en doute, fera l'objet de critiques (et c'est normal, c'est le jeu) : au point d'urgence où nous en sommes avec beaucoup d'enfants qui arrivent en 6ième sans maitrise de l'écrit et/ou du calcul, ne faudrait-il pas expérimenter des classes de niveaux ? Un premier niveau où l'on met le paquet sur les enfants en difficulté, avec des classes de seulement 10 élèves, la priorité donnée aux enseignements permettant, dans un deuxième temps, d'accéder aux autres matières et des professeurs volontaires et expérimentés, pas de note mais seulement un bilan d'acquisition des savoirs ; un second niveau où l'on met tous les autres enfants, avec le système des notes habituel. Je ne m'occupe pas ici de la question du redoublement, ce qui compte c'est ce que l'on atteint, pas le temps que l'on a mis pour le faire (j'ai eu une scolarité difficile et le bac à 20 ans puis finalement un doctorat). Un problème : commente évaluer qui ira dans le premier niveau. Cela impose un examen à la fin du CM2 mais avons-nous encore le choix ? Il faut au moins essayer.

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