Défi - Adapter les pratiques pédagogiques à chaque jeune
La classe doit-elle être le seul lieu d’apprentissage ? Devrait-on favoriser davantage d’expériences hors les murs ?
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Patricia 12
03/02/2022 - 16h31
Le décrochage scolaire trouve souvent ses sources dans les années collège, avec des jeunes en difficulté soit d'apprentissage, soit sociale, soit les deux. Beaucoup ne mettent pas sens aux apprentissages qui leur sont proposés et ne reçoivent pas de réponse à la question "à quoi ça peut me servir plus tard ?". Les plus en difficulté expriment une réelle souffrance de leur vécu en classe où ils ne trouvent aucune valorisation (toujours des mauvaises notes, renforçant la mauvaise image qu'ils ont d'eux-mêmes), où leurs compétences non valorisées dans les programmes ne sont pas prises en compte. Ils manifestent un sentiment d'ennui profond et vont "s'occuper", parfois en perturbant la classe, pour "passer le temps"... sans pouvoir se saisir des enseignements pour progresser dans les compétences reconnues par le système éducatif et les programmes.
Quelle proposition faire à ces jeunes pour les valoriser, les aider à trouver une voie où ils pourront s'épanouir et développer leurs compétences propres ? Ne faut-il pas avoir la possibilité d'aménager leur scolarité afin qu'ils suivent un tronc commun en inclusion scolaire mais puisse aussi avoir des temps d'immersion très jeune en milieu professionnel pour retrouver le goût d'apprendre et se sentir bien ? Ne faut-il pas accompagner les enseignants à repenser leur présentation du contenu des cours pour le mettre en lien avec l'intérêt que cela représente dans la vie future des jeunes ?Aucun commentaire
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@na
03/02/2022 - 14h00
l'école doit valoriser l'expérience et la coopération , sortir de la classe faire l'école autrement en lien avec la culture ( expo, musé, ateliers, cinema, théâtre, concert ... ) en plein avec la nature et les animaux ( ferme, bois, forêt, lac, montagne, mer ....) sortir et faire toucher du doigts le monde qui entoure nos jeunes , les intéresser, éveiller leur curiosité par l'expérience, par le réel .... aborder un cours d'histoire via la musique et le théâtre en reel est surement plus instructif que rester en classe assis à écouter son prof .... l'école doit oser, les enseignants doivent sortir de leurs zones de confort et aborder le savoir et les connaissances différements .....
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Mon fils est scolarisé mais je suis pour l'IEF SI l'enfant en a envie et qu'il a du lien social avec des enfants à côté pour le stimuler.
Sans aller dans cet extrême, oui, faire davantage de sorties pédagogiques, sportives, culturelles, faire des ateliers pratiques pour la vie plus tard (cuisine, bricolage, gérer de l'argent...), des concerts (orchestre, jazz, gospel... ouvrir à la musique dont les cours ne sont financièrement pas accessibles à tous) et des ateliers/débats qui tournent plutôt autour des émotions (la confiance en soi, l'empathie, le respect, la solidarité, la bienveillance, le liberté d'expression...) ou encore sur la conscience de notre impact environnemental en tant qu'être humain (en tant qu'élèves et futurs adultes).
Faire intervenir des professionnels de différents domaines à l'école aussi ou partir à leur rencontre.
Les élèves son souvent assez friands de ces expériences.
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Léa Floderer
23/02/2022 - 15h42
Les enseignants ne peuvent pas tout proposer et les écoles ne peuvent pas tout financer. Pourtant, dans les grandes villes en tout cas, de nombreuses activités sont proposées aux enfants. Les écoles pourraient proposer une liste d'activité (théâtre, musées, cinéma, musique...) possibles dès 3 ans et proposer la formation de groupes pour accéder à ces activités aux tarifs de groupe y compris en dehors des jours d'école